LA PROTECTION DE LA FAMILLE
DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS
Parties de l'ouvrage pouvant être consultées sur ce site : Introduction (PDF) Chapitre consacré à la protection des enfants contre les tiers (PDF) Table alphabétique (PDF) Table des matières (PDF) |
Photo de couverture |
Si l’on excepte les polices spéciales, relatives notamment au droit pénal des affaires, les plus notables infractions retenues par le droit naturel tendent à la protection de la Personne humaine,
de la Famille et de la Société. Nous avons examiné ces infractions dans trois ouvrages ; le premier et le troisième ont déjà été publiés, voici le deuxième. En effet, la Famille constitue la clef de voûte d’une Nation : d’une part toute Personne ne peut s’épanouir qu’en son sein, d’autre part une Société ne peut prospérer que si elle repose sur des Familles solidement structurées. Ainsi la Famille assure la défense des individus contre les abus de pouvoir de l’État, et fournit à la Nation des citoyens formés à leurs devoirs envers la collectivité. Mais cet équilibre apparaît fragile : certains membres de la Famille cherchent à s’affranchir de sa tutelle, certains idéologues entendent accroître les pouvoirs de l’État en brisant les familles. D’où la difficulté pour dégager des règles préservant la liberté individuelle, tout en permettant à la Nation de se perpétuer et de progresser vers la recherche du bien commun. D’où le plan suivant : Une introduction fournie a été consacrée à définir la notion de Famille, à établir sa nature juridique et à évoquer ses manifestations dans la vie de la Nation. Le premier chapitre concerne le mariage, qui va unir un couple dont la fonction première sera de donner naissance à des enfants qui assureront le renouvellement des générations. Le deuxième chapitre a trait aux relations entre les époux, plus précisément à leurs devoirs réciproques : devoirs de fidélité, secours, assistance et respect de la dignité du conjoint. Le troisième chapitre s’attache aux devoirs des parents envers leurs enfants (puis aux devoirs de ceux-ci) : devoirs de les élever, de les éduquer et de veiller à leur instruction. Le quatrième chapitre est consacré à la protection des enfants et des adolescents contre les menaces que des tiers font peser sur leur filiation, leur dignité, leur vie, leur pudeur… Un cinquième chapitre, enfin, traite des suites déplorables du divorce des époux tant pour leurs enfants, que pour leur famille et la collectivité. D’où, à titre préventif, la nécessité de soumettre le mariage à des conditions et à des formes qui réduiront les risques d’échec. |